poemes

un bruit soudain: un grand battement d'ailes au dessus de Leda; lui caresssant les cuisses entre ses pieds palmés, la nuque dans son bec, impuissante il la tient, le sein cotre sa gorge. comment ses doigts perdus pourraient-ils repousser la splendeur...

ce n'est certes pas l'habitude qu'on se construise un nid avant d'avoir épousé une femmelle! zirri zirrli d'abord un amour puis une demeure! zirri! dans le poirier ou le noisetier! mais j'ai pensé: tu vas construire au petit bonheur zirrwick! zirrliwick!...

En songeant à toi, j'erre solitaire au bord de ce fleuve. Ah! pouvoir écouter ensemble la mélodie de ses flots! Ah! pouvoir regarder ensemble la lune qui là-bas, dans la pénombre des près, s'avance doucement! Aimablement, à mes regards, elle jette de...

Sous la forme d'un papillon je vole, après mon dernier souffle, vers les lieux que j'ai tant aimés, ces témoins de plaisirs célestes: sur les prairies, au bord des sources, autour d'un coteau, par le bois. j'épie un couiple d'amants tendres; j'abaisse,...

par une ténébreuse et solitaire route, que hantent les seuls mauvais anges, où un Eidelon, nommé Nuit, Roide, sur un noir trône, règne, Je n'ai que récement regagné nos contrées, au retour d'une extrème et brumeuse Thulé... d'un étrange et fatal climat...

le jour où je saurai tout seul couper ma viande et trier sans effort tous les mots que je dis, entrer dans un palace et passer commande sans me prendre en entrant les pieds dans le tapis, le jour où je saurai compter jusqu'à cinquante et ranger des millions...

Quand je me téléphone Un autre me répond Il n'est là pour personne et me dit toujours non Il comprend de travers mon adresse mon nom Il me répète à l'envers toutes mes commissions. Bête comme un écho qui s'embrouille parmi le halo de ses mots ne comprend...

La harpe L'Amour divin défend de la haine infernale. Cherche pour ton coeur pur une âme virginale; Chéris là, Jéhovah chérissait Israël.Deux êtres que dans l'ombre unit un sain mystère Passent en s'aimant sur la terre, Comme deux exilés du ciel! la lyre...

la lyre Dors, ô fils d'Appollon! ses lauriers te couronnent, Dors en paix! Les neufs Soeurs t'adorent comme un roi; De leurs choeurs nébuleux les Songes t'environnent; La lyre chante auprès de toi! La harpe Eveille toi, jeune homme, enfant de la misère!...

innocence et vertue se perde et se confonde dans chacun de nos pas et se perdent à chacun de nos actes tous guidés par l'envie tous guidés par le besion de possèder une action de possèder un pouvoir nous cherchons tous à nous attacher nous cherchons tous...